Rentrée 2021 : le point sur la situation sanitaire

Une réunion sur la situation sanitaire s’est tenue le lundi 30 août avec la direction de l’académie. Même si la foire aux questions ministérielle n’est pas encore actualisée, cette réunion a été l’occasion de recueillir quelques informations concernant les conditions de la rentrée.

1. Situation sanitaire

La rentrée se fera en niveau 2 du protocole sanitaire. Les critères qui prévalent à la détermination du niveau sanitaire ne sont toujours pas connus. La décision est prise au niveau national, en conseil de défense.

En niveau 2, la limitation du brassage des élèves reste requise mais la direction de l’académie continue de s’en remettre aux acteurs locaux pour la mise en œuvre concrète.

Aucun pass sanitaire ne sera exigé pour l’entrée des parents ou des intervenant·es extérieur·es dans l’enceinte des écoles ou des établissements scolaires.

Pour l’instant, la situation administrative des personnels vulnérables au regard de la circulaire du 10 novembre reste inchangée.

2. Vaccination

L’ambition est de vacciner 80 000 élèves de plus de 12 ans. Pour cela, 117 équipes mobiles de vaccination seront déployées dans les établissements et 28 centres de vaccination relevant de l’ARS seront ouverts. 16 AED supplémentaires vont être recruté·es en septembre/octobre pour aider à la mise en œuvre du programme de vaccination. Retour ligne automatique
La liste des lieux de vaccination éphémères sera communiquée aux organisations syndicales.

En pratique, les chef·fes d’établissement seront chargé·es de recueillir les autorisations parentales puis les questionnaires médicaux seront récupérés directement par le personnel médical.Retour ligne automatique
Le secret médical s’appliquera également s’il y a un cas positif dans une classe : l’éviction ou non des élèves cas-contacts se fera sur la base d’une attestation sur l’honneur des parents et les chef·fes d’établissement ne sont pas habilité·es à vérifier qui est vacciné·e ou non.Retour ligne automatique
La procédure sera reprécisée aux chef·fes d’établissement, notamment en ce qui concerne les élèves qui n’ont pas de numéro de sécurité sociale.

Les infirmier·es et les médecins sont censé·es passer dans les classes pour sensibiliser les élèves à la question de la vaccination mais on peut se poser des questions sur la mise en pratique de cette mesure quand on connaît le nombre de personnels médicaux dans l’Éducation nationale...

En dehors des établissements scolaires, les règles qui s’appliquent aux élèves et aux personnels sont les règles communes : le pass sanitaire est obligatoire pour se rendre dans certains lieux publics (musées, cinémas, bibliothèques) ou participer à des réunions de plus de 50 personnes organisées en dehors du lieu de travail et l’obligation vaccinale est de rigueur dans certains lieux de stage pour les PFMP en particulier.

Il n’est pour l’instant pas question de sanctionner des personnels convoqué·es à une réunion dans un lieu qui nécessite la présentation d’un pass sanitaire.

Concernant les personnels, l’obligation vaccinale est de rigueur pour les médecins de l’Éducation nationale, pour les infirmier·es, pour les Psy-EN ainsi que pour les personnels qui travaillent dans les hôpitaux et dans les établissements médico-sociaux.

Si des obstacles au dépistage ou à la vaccination sont liées à des difficultés administratives, il est nécessaire de le signaler mais sans mentionner les noms des familles concernées.

3. Matériel de protection

Concernant les capteurs CO2, l’inventaire de la Ville de Paris n’est pas encore connu et la Région a annoncé vouloir déployer des capteurs dans tous les lycées.Retour ligne automatique
Une nouvelle programmation de tests salivaires est en cours.

Les masques en tissu très épais qui ont été livrés au mois de mai (6 masques lavables 50 fois) restent aussi valables jusqu’au mois de novembre.

S’agissant des autotests, c’est le ou la chef·fe d’établissement qui s’occupe des commandes d’autotests dans le 2d degré. Dans le 1er degré, la commande se fait au niveau de la circonscription.

Dans le 1er degré, le problème du réassort en gel hydroalcoolique est toujours d’actualité.