Violences sexistes et sexuelles sur les mineur·es : stop !

L'affaire Duhamel et la vague de témoignages sur les réseaux #Metooinceste a mis en lumière les violences sexuelles sur les enfants et l'omerta qui les accompagne. En France, un·e enfant sur 10 est victime d'inceste selon une enquête d’Ipsos sur l’inceste. Au primaire c'est en moyenne 1 enfant par classe, au secondaire 2 ou 3.
Violences sexistes et sexuelles sur les mineur·es : L’éducation nationale doit réagir !

Face à ces chiffres alarmants, l'Éducation nationale ne donne toujours pas les moyens nécessaires pour mener des programmes de prévention qui favorisent l'accueil de la parole et abordent la question du consentement, pour assurer la protection et l'accompagnement des victimes.

Gestion des violences intra-familiales en milieu scolaire & traitement des violences en milieu scolaire, télécharger la fiche au format pdf : Fiche vss sur les mineur-es l'EN doit reagir

Les violences sexuelles contre les mineur·es, comment (ré)agir ?

Comment détecter les violences, comment agir, comment prévenir ? Télécharger la fiche au format pdf : Fiche vss sur les mineur-es comment reagir

Sud Éducation revendique

  • l'application des circulaires et lois qui assurent la protection des mineur·es victimes de violences sexuelles ;

  • la formation de tous les personnels de l’Éducation nationale à l'accueil de la parole des mineur·es victimes de violences sexistes et sexuelles, et à la question du consentement ;

  • dans l’Éducation nationale, la suspension immédiate à titre préventif de l’agresseur dès lors qu’un·e enfant témoigne de violences ;

  • des créations de postes suffisantes pour que chaque circonscription et chaque établissement soit doté de postes de médecins et/ou d’infirmier·es à temps plein et/ou d'assistant·es de services sociaux,

  • des moyens, du temps, de la formation et des personnels pour une éducation à la vie sexuelle et affective au-delà des 3 séances annuelles

  • que l’administration procède à des signalements aux services de police sans aucune pression à l’encontre des élèves ou des personnels qui relatent des violences sexuelles dont ils ou elles ont recueilli le témoignage.